Accordons nos montres : 24h01 ! Il est l'heure de vous divertir... Mais pas seulement !

03.02.2015

Vous désirez vous informer mais n'en pouvez plus de tous ces articles identiques et sans fond disponibles dans la presse écrite ? Vous ne supportez plus ces images larmoyantes au journal télévisé, qui jouent avec vos émotions sans vous donner de quoi approfondir votre soif d'information ? Dans les magazines, vous avez parfois du mal à distinguer un article et une publicité tellement cette dernière prend le pas sur tout le contenu ? Et bien laissez-moi vous présenter celui qui va vous réconcilier avec le journalisme, car j'ai découvert un magazine de folie, j'ai nommé " 24h01 " !





C'est quand on s'y attend le moins qu'on découvre le plus


Comment vous dire que, pour le coup, je ne l'ai pas vu venir...
Un vendredi après-midi, alors que je me promenais dans les rues de Bruxelles, une amie me téléphone pour me proposer de l'accompagner le soir-même à une espèce d'inauguration de je-ne-sais-quoi où un photographe qu'elle apprécie sera présent (oui, vous aurez remarqué le souci du détail... Mais pour ma défense, c'est quasiment mot pour mot ce qu'elle m'a dit pour me convaincre !). Elle a pensé à moi car j'habitais justement Namur. Donc, non seulement, elle pouvait apprécier ma compagnie, mais en plus de cela, elle pouvait profiter de ma chaleureuse hospitalité ; c'était JACKPOT pour elle !

(Un peu opportunistes, oui, je sais, mais que voulez-vous ?!)


Et bien, ce fut jackpot pour moi aussi ! Ce n'est qu'en arrivant sur place que j'ai découvert qu'il s'agissait en fait de la fête de lancement du cinquième numéro du magazine de reportage " 24h01 " (ceci dit, jusque-là, ça ne m'aidait pas beaucoup puisque le nom m'était totalement inconnu... Mais pourquoi faire marche arrière !?), évènement qui avait lieu sur l'eau (une salle, c'est bien trop banal...) et plus précisément à la Charlie's Capitainerie (un super endroit dont je vous reparlerai plus tard) !




24h01, l'heure à laquelle j'ai découvert le magazine de reportage


Promis, ce n'est pas l'apéro offert (... et à volonté...) qui m'a séduit dans ce magazine (on avait déjà mangé... Mais on a quand même profité d'un verre !), ni l'ambiance tamisée des bougies, ou encore le feu de bois sur la terrasse flottante qui offrait une vue des plus splendides sur la Citadelle.

Enfin... Ce n'est pas seulement ça !

A priori, je n'avais à l'époque pas vraiment en tête de dépenser 18,50 € dans de la presse écrite. Comprenez par là que j'avais alors une opinion assez restreinte de la chose qui se résumait aux cinq journaux les plus connus du pays et qui était accompagnée des plus gros préjugés : corruption, désinformation, instantanéité, etc. (oui, honte à moi, tout ça, tout ça, JE SAIS !) Mais j'ai tout de même écouté la chargée de communication nous parler de sa revue de grands reportages et j'ai été intriguée. Elle a piqué ma curiosité en décrivant un magazine qui n'avait rien à voir avec mes a priori sur le sujet. C'était un univers totalement nouveau pour moi. Alors je lui ai donné sa chance... Et je n'ai pas été déçue !


L'équipe de 24h01 au complet © 24h01

Je n'ai pas pu attendre deux jours avant de m'y plonger ! Les articles m'ont transportée, j'ai aimé analyser les photographies, les illustrations, sentir la matière du papier entre mes mains. Je me suis questionnée, j'ai débattu avec ma famille (les longs voyages en voiture ça aide pas mal pour ça !). Chaque soir je lisais un, deux, trois articles de plus... C'était devenu mon livre de chevet préféré et mon meilleur ami ! Et puis, une semaine plus tard, j'ai eu terminé de le lire et j'ai pleuré de savoir que je devais attendre six mois avant le prochain numéro (non, je n'ai pas vraiment pleuré... Mais j'étais tout de même drôlement triste, impatiente et excitée à la fois... La fille ultra émotive) !

Concrètement, qu'est-ce que vous trouverez dans 24h01 ?


À l'heure où les médias et les nouvelles technologies ont installé un sentiment d'instantanéité et de désinformation, la ligne éditoriale de 24h01 propose de ralentir la cadence et de prendre le temps de s'informer tout en gardant un ancrage fort dans la presse belge. Dans cette optique, le magazine tente de revenir aux fondements mêmes du journalisme qui sont, selon eux, l'indépendance et l'esprit critique. Ce a pour but de faire place à la construction d'une opinion pour le lecteur et non pas la lui imposer.


" Des histoires vraies qui vous emportent. Des récits de vie un peu fous comme l'esprit belge. Une info intense et colorée que vous ne trouverez nulle part ailleurs... Pas encore lecteur ? Passez vite à l'heure belge ! " (24h01)

Vous me direz : " Tout ça c'est bien beau, mais ça donne quoi, en soi, dans le magazine !? " Et vous auriez bien raison, car le blabla marketing, c'est très sympa, mais il a quoi dans le ventre ce 24h01 ? Et bien, il tient ses promesses ! Il offre des articles qui traitent de sujets d'actualité mais qui sont pensés et réfléchis avec le temps nécessaire à leur réalité. On sent que ces articles sont écrits par de véritables auteurs qui veulent offrir aux lecteurs plus qu'une simple information, ils veulent donner tout ce qu'ils ont sur le sujet, en faire sentir toutes les subtilités. Puis, il y a tout le travail à côté des textes eux-mêmes, les illustrations, les photographies qui donnent du sens aux propos... Moi, je suis séduite ! À ça, on ajoute la mise en page sobre mais qui sait subtilement servir le propos (perso, j'aime beaucoup) et la recherche d'originalité dans la présentation globale : un sommaire en forme de ligne du temps, une présentation des contributeurs à la fin du magazine, des idées de lectures parallèles à la fin des articles, etc.

Pour ma part, c'est certain, les prochains numéros, c'est sur mon étagère que je les veux !




Verdict


Ce qu'on aime :
  • Le côté " zéro pub " (Rien, niks, nada... Même pas cachée !)
  • Les pistes d'approfondissement à la fin des articles
  • Les illustrations diversifiées qui rendent non seulement la lecture plus agréable mais qui arrivent aussi à soutenir le propos, le porter et le nourrir
  • La présence d'un dossier qui regroupe des articles autour d'une thématique générale pertinente
  • La version " mook " (= association d'un book et d'un magazine) de la revue

Ce qu'on n'aime pas :
  • Le prix qui peut paraître élevé (mais qui est tellement juste par rapport à la qualité du produit !)
  • Les articles de fond peuvent parfois être durs dans leur confrontation à la réalité et pesants par la prise de conscience qu'ils entraînent. À ne pas lire lors d'un coup de blues, ça pourrait vous achever (surtout dans le cinquième numéro dont le thème est le climat...)


Vous aussi, vous connaissez des magazines sympas ? De quoi parlent-ils ? Pourquoi l'achetez-vous ? Vous avez déjà été à la Charlie's Capitainerie ? Vous en avez pensé quoi ? N'hésitez pas à le partager dans les commentaires !

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